-
Par t-Blogg le 27 Avril 2006 à 08:42
C'est une machine molle, une drole d'invention, toute en mots métalliques qui écorchent les joues
Combien de rouages pour faire chanter la machine ?
Combien de grincements pour couvrir le bruit des papiers froissés ?
C'est un miracle, une machine nourrie de partitions et de fruits frais,
mais surtout ces rouages
des rouages capables de s'enclencher bien qu'ayant été forgé à un monde de distance
votre commentaire -
Par t-Blogg le 9 Avril 2006 à 10:12
Souvent, tout le temps, j'y comprends rien à rien (non plus, oserais-je)
J'espère seulement que malgré tout, j'arriverai à dire. Quoi que ce soit, puisque tout le sens viendra au fil des lignes
Souvent même, le rapport sens/lignes est mauvais. Il faut des tas de lignes pour se dire à soi quelque chose
et encore des tas de lignes derrière pour le dire aux autres
faudra pas me brusquer, pas que je sente une autre mains se frayer dans mes bras
que tout cela se produise dans un noir dont on peut discerner les obstacles au sol
pour, si il le faut, trébucher et faire une jolie chute
pour l'instant, se contenter des yeux à fleur d'eau -
et se méfier des mouvements sous l'eau, ralentis
de cette tiédeur à la con qui embrasse
des mots, jamais stridents lorsqu'on a laissé l'eau s'aventurer au delà des lèvres
et puis une toux, et rien d'autre. Plus vive à mesure que l'eau se loge dans les poumons. Une toux désespérée et de mots, plus jamais.
Juste une putain d'épitaphe grotesque, un canard en plastique dans la baignoire.
une eau pourtant si douce, si tiède...
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique