• C'est une machine molle, une drole d'invention, toute en mots métalliques qui écorchent les joues
    Combien de rouages pour faire chanter la machine ?
    Combien de grincements pour couvrir le bruit des papiers froissés ?
    C'est un miracle, une machine nourrie de partitions et de fruits frais,
    mais surtout ces rouages
    des rouages capables de s'enclencher bien qu'ayant été forgé à un monde de distance


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  • Souvent, tout le temps, j'y comprends rien à rien (non plus, oserais-je)
    J'espère seulement que malgré tout, j'arriverai à dire. Quoi que ce soit, puisque tout le sens viendra au fil des lignes
    Souvent même, le rapport sens/lignes est mauvais. Il faut des tas de lignes pour se dire à soi quelque chose
    et encore des tas de lignes derrière pour le dire aux autres
    faudra pas me brusquer, pas que je sente une autre mains se frayer dans mes bras
    que tout cela se produise dans un noir dont on peut discerner les obstacles au sol
    pour, si il le faut, trébucher et faire une jolie chute

    pour l'instant, se contenter des yeux à fleur d'eau -
    et se méfier des mouvements sous l'eau, ralentis
    de cette tiédeur à la con qui embrasse
    des mots, jamais stridents lorsqu'on a laissé l'eau s'aventurer au delà des lèvres
    et puis une toux, et rien d'autre. Plus vive à mesure que l'eau se loge dans les poumons. Une toux désespérée et de mots, plus jamais.
    Juste une putain d'épitaphe grotesque, un canard en plastique dans la baignoire.
    une eau pourtant si douce, si tiède...


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