• I just can't handle it
    J'ai cru être cette personne
    ce que j'ai fait de moi, je ne le suis pas. Ne peut plus l'être, peut être.

    Ne plus savoir quels muscles tendres et plier
    se demander comment tout ce plomb à plu se loger entre ces omoplates, mes os, peintes en trompe l'oeil
    un foutu corps de garde qui n'est qu'un leurre

    (à tous)
    rien qu'une entorse, un jeu anormal entre les os. un baillement que l'on confond avec un poème.
    je ne sais plus. / ctrl a / ctrl x /
    j'ai 26 ans et j'ai la normalité sous ma responsabilité
    bordel que c'est ironique
    "they told me i was wrong so i drowned"

    (à toi) Et pourtant, tout était vrai.


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  • I'm fine.

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  • juste une ) pour assourdir l'autre (
    apposées l'une contre l'autre () - neutralisées
    ce qui a été ouvert a été strident
    cette ) apaise d'une simple courbe noire
    comme un cil tombé sur la joue suspend le regard
    ()



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  • j'avais pas vraiment de photo pour dire ça et puis c'est arrivé


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  • Etat des lieux - état des liens

    Recommencer à écrire ici, c'est reprendre une partition écrite pour un seul instrument, une seule représentation. Faire semblant d'un message projeté au monde, alors que la pulpe des doigts, elle, sait bien que tout ces mots n'ont qu'une seule destination et cette destination c'est toi et il n'y a que toi que lire ce toi fasse réagir car il te désigne et te défie comme il m'a défié de l'écrire comme si souvent il me défie de penser ton nom et tes mots.
    Mes pensées jouent à croire que blogguer c'est parler à la ville et au monde et pas seulement à toi alors se dresse cette foutue contradiction, le mur impossible entre ce que les choses devraient être et ce qu'elles sont vraiment, la distance invisible et incalculable, comme ces étoiles qui ont l'air si proches les une des autres lors d'une nuit claire, la distance entre le vouloir et l'élan, entre ce que les muscles étreignent et ce qui les tend.
    Ce qui se passe, c'est que tu me deviens abstraite. Pas étrangère, mais au contraire aussi présente et invisible que la colonne vertébrale dans le dos, qui supporte nos crânes mais reste invisible à nos yeux.
    C'est ce que je voudrais. Que ces os, ces vertèbres, faute de chair faute de baisers et faute de duels, se contractent et durcissent comme des musles tétanisés et deviennent ivoire, os, trophées et diamants que l'on arbore en secret, que l'on devine sous la peau et qui en modèle les contours et les tourments. Je veux tout ça, tous ces moment, les avoir entre les nerfs et les muscles, seulement cachés d'une fine pellicule de peau tiède qui épousera les contours que nos triomphes voudront bien lui donner, tortueux et dorés de blanc, abrupts et couverts d'une ombre brillante.
    Je m'ennuie tant veux être modelés de ces temps, être motorisé et propulsé par ces pas passés, devenir eux et demeurer autour d'eux, leur être sanctuaire et ossuaire à la fois, n'en devenir que l'apparence et le relief. En faire mes os, les laisser électriser mes nerfs. Et y revenir toujours et ne pas admettre que tout cela ne soit qu'abstrait et toujours préférer la chair à l'air pur, toujours préférer le geste à la partition.
    Tout ça c'est nous et ce nous c'est moi. Je ne veux pas d'une putain de boite à souvenirs - je veux des pensées dures comme l'os, des instants pris dans le corps comme des flèches fichées dans le liège, des [] qui font danser les artères et garder les yeux ouverts.

    Le chat sur les genoux, sa queue balaie mes poignets doucement, ses griffes qui tancent la peau des genoux.
    Il se passe tant de choses silencieuses.


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